| Date 3 avril 2009 | Espagne E 4 GR 7 | Etape : Tarifa - Puerto Ojén |
Distance : 28 kms
Temps : 7 heures
Dénivelé : de +261 m. à +35 m.
Ce sont les indications officielles du topo guide. Mais, en fait, le dénivelé et la distance sont toujours plus importants.
Premiers pas vers 7 h.45 en direction du bord de mer. Je n'ai pas trouvé de balise, donc je vais au gré de mon intuition !
C'est une promenade aménagée pour les touristes jusqu'à la fin de la ville. Ensuite ? c'est un caillebotis qui prolonge le chemin jusqu'à une cabane pour l'observation des oiseaux. Pour terminer, le caillebotis se poursuit jusqu'à la route nationale.
Je continue sur celle-ci, car je ne sais pas si un passage est aménagé sur la plage pour franchir une rivière. En fait, il s'avère que la dune fait un barrage en guise de pont.
Plus loin, après le premier camping, je rejoins le bord de mer et marche sur une route-parking. Ce doit être complet, l'été. Aujourd'hui, il n'y a que 3 voitures.
Je quitte cette piste pour rejoindre la route nationale car je sais que le GR la traverse après le deuxième camping.
Surprise ! dans un virage, j'aperçois un panneau du GR7 et une flèche de direction.
C'est une petite route, qui dessert quelques maisons, que suit le GR7. C'est une montée facile à flanc de colline ou la sierra de Enmedio.
Le balisage n'existe quasiment pas. J'ai eu la bonne idée de me procurer les cartes de l'itinéraire car, autrement, il est impossible d'entreprendre le parcours.
Et, même avec les cartes, j'ai effectué deux variantes au cours du parcours ; et, par deux autres fois, j'ai failli partir sur une mauvaise piste. Il faut avouer que les cartes sont d'une description plutôt sommaire...
Ainsi, à Dehesa de las Cahefuelas, il fallait continuer tout droit, mais le chemin n'était pas visible. Ce qui a fait que j'ai tourné à droite pour descendre dans le rio de la Jara et que j'ai remonté la pente en face pour atteindre la route asphaltée. C'est en descendant que je me suis aperçu de ma méprise. Le chemin devait me conduire directement au Puerto de la Terre del Rayo.
Un peu plus loin, j'ai dégagé une biquette qui s'était pris la tête dans un grillage. Elle escomptait que l'herbe était meilleure de l'autre côté. Dégagée, mais se sentant perdue de ses congénères, elle essayait de me suivre pensant que j'étais le nouveau chevrier.
Peu après avoir quitté la route asphaltée après le col, j'ai cheminé le long d'une ferme qui avait pléthore de chiens. C'est le cas de presque toutes les maisons que j'ai longées !
A noter que, lorsqu'il y a des panneaux de direction au carrefour, la flèche Tarifa n'a pas été enlevée, alors que toutes celles indiquant le Puerto de Ojén ont été proprement dévissées. Peut-être pour une question d'entretien ? Il faudra que je pose la question en rentrant.
Pour le balisage, il est préférable de planter de temps à autre des pieux avec les couleurs du GR. Personne n'est tenté de les chaparder ! Et il n'y a pas de dégradations. Je pense que c'est l'Europe qui a financé une grande partie de cette signalisation. Au Puerto de Ojén, la panneau d'information a été emporté !
Le défaut de signalisation fait qu'au niveau du barrage de Almodovar, j'ai failli encore faire une erreur. C'est en m'adressant à un jeune homme qui partait travailler que j'ai pu connaître la bonne direction.

Arrivé au Puerto de Ojén, je me suis arrêté quelques instants pour admirer le paysage. J'avais pris une petite collation auparavant, près d'un bras du barrage.
Une ferme abandonnée au col me paraissait un endroit idéal pour planter la tente, mais je craignais un vent constant. J'ai donc parcouru un bon kilomètre avant de trouver un endroit convenable.
Il était un peu plus de 16 heures lorsque je me suis arrêté de marcher. J'ai mangé plutôt pour alléger mon sac car, en fait, j'avais peu d'appétit.
Ensuite repos en faisant un sudoku. Un peu plus tard, j'ai aperçu dans le ciel 6 grands rapaces qui ont tournoyé un moment avant de partir chasser ailleurs.
Le temps a été au beau fixe toute la journée avec, de temps à autre, quelques nuages, le matin. Ils ont disparu avec la marée !
La tente est installée, et je pense que je vais passer une nuit très reposante. Le sol est quasiment plat. Mais avant, je vais procéder à de très légères ablutions avec l'eau d'un petit ruisseau qui coule plus bas près de la route.
Je vais bien me couvrir pour la nuit, car je crois que la nuit sera très fraîche.
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