| Date 26 avril 2009 | Espagne E 4 GR 7 | Etape : Cambil - Torres |
Distance : 26 km
Temps :
Dénivelé : de +977 m. à +804 m.
Cette étape peut se découper en 2 parties. La première moitié du trajet, c'est de la montée, et ensuite c'est de la descente. Mais l'itinéraire passe au « Puerto de la Mata » à 1 656 m. Un beau parcours, qu'il faut avoir effectué. De plus, c'est le point le plus haut de ce périple.
Mais comment sera le chemin ?
On traverse une partie du Parc Naturel de la « Sierra Mágina ». On passe entre la « Sierra Almadén » et la « Sierra Mágina ».
Pour éviter la route, le parcours commence par un trajet au milieu des oliviers, sans difficulté particulière, car la piste est grandement utilisée par les agriculteurs. D'ailleurs, certains vont dans leur oliveraie en ce jour qui est dimanche. C'est l'époque de la taille et de l'élagage, d'après ce que je peux voir. Et des traitements !
Puis la N 433 est atteinte. Son tracé a été modifié par rapport à mon esquisse.
Un jeune agriculteur me dit que mon chemin débute un peu plus loin, sur la gauche.
Puis c'est la longue montée vers le « Puerto de la Mata ». Le GR7 - E4 emprunte une piste d'exploitation de montagne. Jusqu'au col, elle restera d'une même qualité, et je n'aurai aucun ennui de cheminement pour atteindre le col.
Au fur et à mesure de la montée, l'olivier cède la place au chêne vert et, pour finir, à la pelouse. Avant d'atteindre le col, de chaque côté du chemin, un troupeau de moutons et de chèvres broute le gazon ras. Je marche lentement pour ne pas effrayer les animaux.
Tout au cours de la montée, la vue porte de plus en plus loin. Je distingue ainsi le village de Carchelejo, où j'ai fait étape il y a deux jours. Plus tard, j'aperçois nettement la « Sierra Nevada », et la neige qui couvre encore ses sommets.
Mais il me faut presser le pas, car le ciel n'est pas clément. Le soleil n'a pas gagné la bataille, et les nuages occupent maintenant tout l'espace.
Un peu avant le passage du col, je m'arrête pour admirer une dernière fois le vaste panorama. J'en profite pour mettre les gants car le « Puerto de la Mata » vient de disparaître dans les nuages.

Peu après avoir passé le col, je vois, tout en bas, Torres qui est l'étape du jour. Le vent transporte de fortes effluves d'huile d'olive.
Un groupe de vététistes vient de se faire déposer par une voiture, et ils entament leur descente. Je vois aussi une femme qui ramasse de petits morceaux de bois. Elle me fait comprendre que son mari effectue l'ascension du pic.
Au début de la descente, dans une forêt de conifères, quelques flocons de neige virevoltent. Je presse le pas.
Au milieu de la descente, je suis obligé de sortir le parapluie car c'est une petite pluie fine qui commence à tomber.
La végétation change tout au cours de cette descente. Après les conifères, ce sont des champs de cerisiers. Je passe un peu tardivement, car les fruits sont formés. Ensuite, on trouve des amandiers et, pour terminer, ce sont des oliviers qui reviennent au premier plan.
La pluie ne cesse pas.
En entrant dans le village, j'avise un groupe de personnes auprès de qui je vais demander où se trouve l'hôtel qui est susceptible de m'héberger. Surprenant, la personne que j'interroge est le propriétaire de l'établissement, et, en me retournant, je vois le nom de l'hôtel sur un immeuble.
C'est une étape onéreuse au vu des prestations assurées. J'aurais peut-être dû effectuer quelques kilomètres supplémentaires.
C'est dans un bar du village que je vais boire ma « tisane du soir » ! La bière est à 1,20 € avec des cornichons, une tartine de pain et 2 grosses rondelles de saucisson. En plus, j'étais là quand Séville à marqué un but contre Madrid.
Je n'ai jamais vu une telle concentration de Land Rover, qui sont toutes d'un âge certain, avec un véritable bric à brac d'outils à l'intérieur. Ces voitures sont les bourricots modernes des cultivateurs de la sierra.
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