| | Date 2 avril 2009 | | Etape : Seville -Tarifa |
Après un voyage de 3 heures en bus, y compris la pause réglementaire après 2 heures de conduite, j'arrive à pied d'œuvre pour mon périple.
Tarifa est elle-même. Il fait du soleil, mais un vent constant souffle. On aperçoit, pas très loin, les côtes africaines. Et, au milieu, un ballet de bateaux.
Il y a du monde sur la plage. Les surfeurs avec leur aile volante sont nombreux.
Je me suis fait klaxonner car j'hésitais à traverser, sur les clous, car je regardais en même temps le plan de la ville. Il faut dire que la plupart des passages pour piétons sont protégés par une marque d'arrêt pour les voitures.
Je loge dans un hostal de la vieille ville. Les murailles entourent celle-ci, qui est charmante.
Après le repas, j'ai tenté de repérer le chemin que je dois emprunter demain matin. Malgré les précisions de la dame de l'office du tourisme, je n'ai rien vu à l'endroit indiqué !
D'après la carte, je dois suivre le bord de mer pendant 5 kms. C'est donc ce que je ferai.
J'ai refait une petite promenade le soir pour voir les lumières de la rive africaine. Il y avait aussi un bateau tout éclairé qui passait au large. Ce devait-être un navire de croisière.
En rentrant à l'hostal, j'ai fait un détour par l'église. Pour une petite ville comme Tarifa, j'ai compté 7 « chars » qui occupaient une grande partie de l'église. Il y avait plein de monde qui s'occupait à nettoyer, à dépoussiérer, à enjoliver chaque « char ». Les gens installaient une profusion de cierges de très grandes tailles. Pâques est un moment très important pour les Espagnols. Plus important que je ne me l'imaginais.
Et nous ne sommes pas encore dans la semaine sainte !
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