Ardales - Valle de Abdalajís
Date 12 avril 2009

Espagne E 4 GR 7

Etape : Ardales - Valle de Abdalajís

Distance : 25,5 kms
Temps : 9 h.40
Dénivelé : de +658 m. à +716 m.

La réalité de l'étape correspond à 30,5 kms et plus de 1 100 m. de dénivelé, du fait d'une « belle variante » et d'un camping sauvage 2 kms après Valle de Abdelajis. Mais elle restera comme une belle journée de randonnée.
Tout commence bien, avec un départ qui est près de l'hôtel. Donc pas de perte de temps à chercher la « bonne piste ».
Après une courte marche sur route, on la quitte pour une belle piste qui monte. C'est un relief constitué de collines enchevêtrées. De ce fait, le chemin, tout en montant, à tendance à jouer aux montagnes russes. Il fait grand ciel bleu, mais le vent du nord est frais. On supporte la petite laine, mais c'est une bonne température pour la ballade. Le paysage est tout vert et tout fleuri, mais je pense que, d'ici 2 mois, tout sera grillé par le soleil.
Je ne sais pas s'il s'agit d'une hallucination, mais il m'a semblé à un moment entendre comme le hurlement d'un loup. Le cri s'est manifesté à 4 reprises, à une minute d'intervalle environ.
Tout en cheminant d'un bon pas, j'arrive à l'importante retenue d'eau d'altitude qui est en relation avec le barrage « de la Encartada », plus bas.



Après avoir contourné ce lac artificiel, c'est la descente abrupte de 380 m., environ, par un étroit sentier. C'est un peu l'Ile de la Réunion, mais en plus soft !
Au bas de la descente, j'ai l'occasion de voir un camping-car, d'un confort incroyable et doté d'une soute pour entreposer tout le matériel de farniente. Je n'ai pas eu le temps de prendre la photo du monsieur entrain d'explorer son coffre.
Arrivé à El Chorro, je m'arrête dans un petit bar situé tout près de la voie de chemin de fer, qui sort d'un tunnel pour entrer aussitôt dans un autre. Il y beaucoup de monde dans cet endroit du bout du monde, car il y a un camping.
Après avoir bu un café, je reprends le chemin pour la deuxième partie du parcours, sans tenir compte des avis d'un autochtone qui m'assurait que le chemin était barré.
C'est aussitôt une montée de 500 m. au travers du parc régional dans une forêt d'eucalyptus, puis de pins et, enfin, d'herbes et rocailles avec quelques oliveraies.
Je rencontre quelques marcheurs de la journée, mais surtout il y a un grand nombre de voitures, alors que la piste leur est interdite.
A un endroit du chemin, j'ajoute une variante involontaire due au balisage qui me fait effectuer plus de 200 m. de dénivelé supplémentaire et et me rallonge d'environ 3 kms. Mais, presque au col où j'ai rebroussé chemin, j'ai fait une magnifique photo, et l'air était très parfumé. En fait, je suis allé du côté du Tajo de Arrejanado, alors que je n 'avais rien à y faire d'après l'itinéraire supposé du GR7 - E4.
En retrouvant le chemin, j'ai rencontré un couple de Hollandais qui faisait également ce GR7 - E4. Il était parti de Ronda et, ce même jour, leur étape avait débuté à El Chorro. On s'est séparés après avoir constaté, ensemble, qu'il était facile de se tromper de route. Et son topo guide n'était pas meilleure que le mien.
Arrivé à l'étape, Valle de Abdalajis, je m'enquiers d'une pension ou d'un hostal. On m'indique de poursuivre ma route tout droit pour trouver ce que je cherche. Je passe devant l'hostal qui me semble fermé et je continue pour arriver à une « venta ». Le patron me conseille l'hostal que je viens de voir, plus un second à l'autre bout du bourg ; à plus de 2 kms.
Comme une venta est un restaurant, j'en profite pour manger.
Après le repas, je retourne à l'hostal qui me dit que son établissement est complet.
N'ayant pas le courage d'aller constater que l'hostal suivant n'a plus de chambre disponible, je décide de continuer mon chemin pour l'étape du lendemain.
Après m'être ravitaillé en eau à la station d'essence, lieu du départ, en principe, de l'étape pour Antequera, je m'informe auprès de personnes âgées du chemin à prendre. Devant les palabres sans fin, je remercie tout le monde et cherche mon chemin que je découvre après plusieurs tentatives.
Ensuite, c'est un dénivelé qui m'attend et que j'effectue avec beaucoup de difficulté. C'est après avoir marché plus de 2 kms que je décide de m'arrêter dans un endroit un peu abrité du vent et proche d'un petit ruisseau.
La tente plantée, je vais faire mes ablutions dans ce ru qui n'est pas particulièrement froid.
Plus tard, c'est un berger qui me rend visite car je me trouve sur son parcours. Après des échanges de politesse et s'être enquis de la mine que j'avais, il a fait paître son troupeau un peu plus loin.
Antequera est une petite ville charmante avec beaucoup d'églises, comme à Zamora, mais ici elles sont de style baroque.

 

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