| Date 7 avril 2009 | Espagne E 4 GR 7 | Etape : Jimena de la Frontera - Peñon de Berrucco |
Distance :27 kms
Temps : 7 h.30
Dénivelé : de +435 m. à -30 m.
La nuit a été un peu perturbée car il est tombé quelques gouttes de pluie qui m'ont réveillé. Ensuite, le vent s'est levé et a soufflé en rafales. Mais je ne craignais rien pour la tente.
Départ à 8 h.15 pour ce qui doit être une première belle étape ; après la première, en bord de mer.
Dès le départ, par un joli chemin empierré, il va falloir gravir plus de 400 m. de dénivelé. Un bon exercice d'échauffement dès le matin en sachant que mon sac pèse un poids relativement lourd puisque j'ai 2,5 litres d'eau et environ plus de 2 kgs de nourriture. Des figues que je transporte depuis Tarifa et 500 g de galettes fourrées que j'ai achetées à Los Barrios. En prévision !
Bref la montée s'effectuera néanmoins à un rythme soutenu, malgré les inconvénients de l'absence de balisage.
Car, bien évidemment, après plus de 500 m, le joli chemin s'est transformé en piste pierreuse, puis en sentier tortueux, pour finir en sentes où il était difficile de savoir laquelle prendre.
Bref, comme à l'ordinaire, il faut un bon sens de l'orientation, un peu de chance et beaucoup de calme pour ne pas se perdre !
Passé le Cortijo de Las Tenerias, c'est une belle piste qui nous a accueillis pour continuer la montée.
Mais il fallait peut-être tourner quelque part... Toujours est-il que j'ai effectué une variante avant le lieu-dit Cerro el Bujeillo.
C'est une piste qui continue de monter pour atteindre l'altitude de plus de 800 m au Puerto de la Venta. Là encore, dans cette montée, des erreurs étaient possibles car le plan ne notait que le chemin qui suivait un rio.
A la réflexion, il ne s'agit pas d'un plan, ni d'un croquis, mais je qualifierai le document graphique d'esquisse d'itinéraire qui date des années 1995 !
Bref, je ne reviendrai plus sur ce document.
Après le Puerto de la Venta, c'est par une agréable piste qui suit la crête à flanc de colline que le chemin nous mène jusqu'au lieu-dit Penon del Berrueco, où j'ai décidé de planter la tente.
Sur la piste 5 voitures m'ont doublé, ainsi que 3 vététistes et un grand-père sur sa moto-verte.
D'ailleurs, je remercie les vététistes et les motos-vertes de passer sur le GR afin de l'entretenir car rien n'a été fait depuis son inauguration. En fanfare, je suppose ! Il suffit de voir la plaque apposée sur le sol à l'office de Tourisme de Tarifa.
L'endroit où je vais passer la nuit se situe près d'une route départementale, mais je suis invisible de celle-ci. Demain c'est cette route que je vais prendre en partie pour me rendre à Ubrique et poursuivre le GR7 ou E4.
Arès la toilette et une légère collation, il me reste beaucoup de temps pour admirer le joli coin de campagne où j'ai planté la tente. A l'approche de la nuit, une cinquantaine de rapaces sont passés au-dessus de moi. J'ai pu contempler leur vol tout à l'économie. Il faut avouer qu'ils ont beaucoup de nourriture dans la montagne. Je rencontre beaucoup de morceaux d'os.

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