| Date 6 avril 2009 | Espagne E 4 GR 7 | Etape : Castellar - Jimena de la Frontera |
Distance : 18,8 kms
Temps : 6 heures
Dénivelé : de 0 à +236 m.
Départ un peu après le lever du jour, soit vers 7 h.45. Depuis l'enceinte fortifiée, la vue est superbe sur la vallée en contre-bas et au loin. Le brouillard stagne dans la vallée du rio Hozgarganta qui sera notre terrain de jeu pour cette journée.
Un peu de route goudronnée au départ, puis c'est une piste qui sert au GR7. Je consulte souvent le croquis pour ne pas commettre une erreur de parcours. Comme d'habitude, le balisage type GR fait défaut.
La descente est très agréable avec le lever du soleil et une piste confortable. Le bord du chemin est tout fleuri, et d'agréables senteurs viennent taquiner mon nez. C'est une journée qui s'annonce différente des autres !
Au fur et à mesure de la descente, le brouillard tend à m'entourer. C'est la corne d'un train caché par la brume qui me signale que je ne suis pas loin de la station que je dois rejoindre. Si j'avais dû prendre ce train, je l'aurais manqué de peu !
Le croquis indique qu'il faut traverser la voie de chemin de fer et la suivre ensuite sur presque tout le reste du parcours. Le chemin est très plat car il est dans la vallée du rio Hozgarganta. Là encore, à la croisée du chemin, rien n'indique qu'il faut tourner à gauche, après avoir passé les rails du chemin de fer.
Je continue de cheminer en regardant les tracteurs effectuer des va-et-vient dans les champs.
Quand, tout à coup, le chemin disparaît car il est labouré. Je continue néanmoins dans la direction supposée du cheminement. Arrivé au bout du champ, impossible de continuer car c'est une végétation luxuriante qui barre le passage entre le rio et la voie de chemin de fer, endroit supposé du chemin selon le croquis.
Je profite d'un passage vers les rails pour poursuivre mon chemin en marchant sur la bordure de la voie du chemin de fer.
Après quelques centaines mètres, je remarque de nouveau le chemin en contrebas et je le rejoins en franchissant des barbelés de clôture.
Plus loin, je remarque, au-dessus de moi, 2 rapaces qui tournent en rond. Leur vol est superbe d'économie et d'élégance.
Après un passage de rio à sur un ancien et avant la Vega las tres Fuentes, mes narines sont dérangées par une odeur très désagréable. Dans une grande flaque d'eau barrant le chemin, je découvre le cadavre d'un jeune cheval en pleine décomposition. Les rapaces n'ont rien vu car la proie était bien dissimulée.

Le reste du parcours jusqu'à Jimena de la Frontera s'effectue sans difficulté particulière. A signaler la présence du fléchage à trois carrefours, mais pas de signalisation officielle selon la norme des GR. Ce sont d'ailleurs les seules flèches depuis le départ de Castillo de Castellar !
J'ai décidé de passer la nuit au camping car il y a peu d'hébergements et il me faut justifier le portage de la tente. Cette décision m'oblige à une montée d'une centaine de mètres et à parcourir environ 1 kilomètre après la sortie du village. A noter que le camping est le point de départ pour l'étape du lendemain. J'ai trouvé qu'un prix de 9,90 euros était un peu onéreux en comparaison du prix d'un hostal.
Après installation, je reviens au village pour le repas de midi et pour effectuer des emplettes car l'étape de demain doit être effectuée en autonomie complète ! Pas de village traversé ! Pas de point d'eau annoncé ! Ce devrait être une belle étape, entre 400 m. et 700 m.
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