| | Date 23 avril 2009 | Espagne E 4 GR 7 | Etape : Alcalá la Real - Frailes |
Distance : 9 kms
Temps :
Dénivelé : de +249 m. à +231 m.
Après 3 jours passés à visiter Grenade, je retrouve le terrain pour la dernière partie de ce périple.
C'est avec un peu d'appréhension que j'aborde de nouveau le chemin car je ne voudrais pas trop me « prendre la tête » pour cette fin de trek.
J'ai décidé de jumeler cette étape avec la suivante et de faire du camping à peu près au milieu du trajet.
Le temps est au beau fixe, avec un ciel bleu sur tout l'horizon.
Arrivé à Alcala la Real, je prends un café en attendant que le supermarché ouvre à 9 heures.
En descendant du bus, le chauffeur a porté mon sac pour que je passe mes bras dans les bretelles. On peut dire que chez Alsa, la compagnie de bus, le service est excellent.
Puis, c'est la montée pour sortir de la ville. C'est un parcours que je connais jusqu'au château d'eau car je l'avais reconnu 4 jours auparavant. Ensuite, c'est le début de l'aventure. Effectivement, faut-il aller tout droit, ou bifurquer légèrement à droite ? Pas de balise ! L'esquisse est mal renseignée. J'opte pour la ligne droite pour rejoindre Santa Anna à 2 kms.
Le chemin contourne ce petit bourg, mais l'urbanisation a bien changé le chemin. Par hasard, une marque blanche et rouge sur le tronc d'un hêtre. Que fait-elle là ?
Un monsieur me confirme que je suis bien sur le bon chemin, mais qu'il ne faut pas manquer de tourner à droite au Club de la « Fuente del Rey ».
A la sortie de Santa Anna, le paysage change par rapport à celui qui se montrait entre Priego de Cordoba et Alcalá La Real. Les oliviers sont moins présents, et ce sont des cultures céréalières qui les remplacent.
Après le passage du gué, c'est une rude montée qu'emprunte le chemin pour redescendre rapidement sur Frailes, au lieu-dit la « Cuesta de la Cruz ».
Dans Frailes, qui devait être la fin de cette étape, je m'abreuve à la fontaine d'Elvira. L'eau doit y être très bonne puisque, pendant que je mets un peu de crème solaire, 2 autres personnes viendront s'y désaltérer.
Comme il est 11 h.30, il y a du monde dans la rue, essentiellement des retraités discutant, assis sur des bancs.
Plus loin, je m'arrête au Bar La Cueva, qui est un établissement troglodyte.
En quittant Frailes, je vois 2 jeunes filles équipées d'une combinaison, d'un masque et d'un pulvérisateur dans le dos, en train de traiter les herbes dans le lit de la rivière. Etonnant non !
Un peu plus loin, un panneau prévient les automobilistes que les prochains bourgs sont à plus de 40 kms !
Il faut faire preuve d'adaptation en tout chose. Ainsi, en matière d'esquisse du parcours, entre Alcalá la Real et Frailes l'échelle était-elle au 1/18.000e. Entre Frailes et Carchelejo, l'échelle de l'esquisse est au 1/60.000e. Il faut être attentif à chaque chose, du fait qu'il n'y a pas de balise.
C'est sans trop de difficulté que je sors de Frailes. Pour ne pas commettre d'erreur, je note l'heure à laquelle j'ai fait une croix de repérage sur l'esquisse. Ainsi puis-je suivre, pas à pas, le parcours que j'effectue sur le GR7 - E4 pour cette étape.
La suite, jusqu'à Carchelejo, consiste à traverser la « Sierra de Alta Coloma ».
Il n'y a maintenant presque plus d'oliviers, et c'est l'élevage qui a remplacé l'activité agricole ; essentiellement des moutons et des chèvres.
Le chemin est asphalté jusqu'à un peu après le lieu-dit « Los Rosales ». Ensuite, c'est une piste confortable qui sert de chemin. Il y a quelques voitures qui passent ; des agriculteurs qui rentrent pour le repas.
C'est une montée constante, avec quelques descentes pour traverser de petits ruisseaux.
C'est sans trop de difficulté que j'atteins le « Cortijo de Olivo. Il reste encore une centaine de mètres de dénivelé à effectuer pour arriver au point le plus haut de l'étape du jour -1 494 m après 15 kms depuis Frailes.
C'est un peu plus loin que je décide de faire étape et de planter la tente, car j'ai remarqué une petite source.
L'endroit où est ma tente est très confortable, avec une belle vue sur toute la vallée et la montagne en face ; la « Sierra de la Pandera ». Je dispose aussi d'un cabinet de toilette à l'étage du dessus où le soleil a chauffé mes rhumatismes pendant mes ablutions ; le terrain étant un peu en terrasse.
Pour demain, il me reste donc une étape d'une vingtaine de kilomètres, avec un peu plus de 400 m de dénivelé.
La reprise a quand même été un peu plus difficile que prévu. C'est incroyable comme les épaules oublient vite le poids du sac.
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