Peñon de Berrucco - Puerto del Correo
Date 8 avril 2009

Espagne E 4 GR 7

Etape : Peñon de Berrucco - Puerto del Correo

Distance : 24,7 Km
Temps : 6 h.20
Dénivelé : de +790 m. à +505 m.

La nuit a été très confortable, et j'ai mieux dormi que sur le terrain de camping. Je me suis simplement réveillé 3 ou 4 fois pour changer de position car je sentais la fraîcheur.
Départ à 8 h.15, car il faut plus de temps quand il faut embarquer le casernement. En plus, ce soir je n'ai pas de problème de réservation de chambre, car je fais encore du camping sauvage.
Après la route goudronnée sur plus de 3 kms, jusqu'au restaurant, c'est un chemin de traverse qui nous mène à Ubrique.
J'ai dit que je n'écrirais plus rien à propos du balisage ou de l'esquise mais je n'en pense pas moins !
C'est un monsieur fort courtois, né à Ubrique, mais résidant à Madrid et actuellement en vacances dans sa ville natale, qui m'a fort gentiment accompagné sur presque un kilométre pour me conduire au début de la voie romaine. Toutes les personnes à qui j'ai demandé un renseignement dans un espagnol qui n'en a que le nom que je lui donne, ont tous essayé de me comprendre et de me renseigner au mieux de ma compréhension.
Ce chemin, ex-voie romaine, monte gentiment jusqu'à Benaogaz qui est un très charmant village « blanc ». Une bonne adresse pour un séjour au calme dans un cadre charmant avec quelques promenades possibles. Sur ce chemin, un couple de marcheurs de la journée m'a dépassé. C'étaient les premiers marcheurs que je rencontrais.
Après Benaogaz, c'est quasiment la route jusqu'au village suivant, Villaluenga del Rosario, avec peu de dénivelé. C'est aussi un village agréable, qui a profité comme beaucoup de villes et villages espagnols, des fonds FEDER pour aménager esthétiquement le cadre. Par contre, les travaux ne sont pas tous d'excellente qualités, et un grand nombre de ces aménagements ne résistera certainement pas aux épreuves du temps.



Après m'être ravitaillé en eau et avoir mangé 2 petits biscuits spéciaux de Pâques, il me fallait me mettre en route pour attaquer la difficulté du jour : monter au col de Llano de Libar. C 'est un employé municipal qui m'a confirmé que j'étais sur le bon chemin.
Après une courte, mais raide, montée, le chemin est descendu dans un large dépression. C'est un relief karstique, avec des vallées fermées. D'ailleurs à Villaluenga del Rosario, j'ai vu qu'il y avait une école de spéléologie.
C'est après la traversée de la dépression que la deuxième difficulté du jour fut à surmonter. Il s'agit d'un très étroit chemin qui monte raide en serpentant le long de la paroi qui mène au col.
Dans la montée, j'ai encore croisé des randonneurs de la journée.
Rien de particulier au col, sinon que le chemin de la descente n'est pas évident à trouver et à suivre.
Théoriquement, j'avais terminé mon programme de la journée, mais j'ai décidé, après une pause repas, de continuer pendant plus d'une heure afin de raccourcir l'étape de demain, qui doit me mener à Ronda, où je passerai 2 nuits. Je tiens donc à arriver de bonne heure afin de trouver une chambre.
Le coin pour dormir n'est pas particulièrement bien choisi, mais il n'y a rien de bien plus confortable tout à l'alentour.
En fin de soirée, quand je suis en train de rédiger ma page journalière, une jeep vient se garer près de ma tente après avoir effectué un demi-tour. J'ai craint d'être obligé de quitter l'endroit.
En fait, c'était un fermier qui venait à cet endroit particulier où il pouvait capter le réseau téléphonique. En passant près de son véhicule, il m'a fait un simple signe de la main en guise de salutation, auquel j'ai bien évidemment répondu avec empressement. J'ai pu passer la nuit dans cet endroit isolé du monde !

 

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